Umami(e) : retour à une cuisine de grand-mère

Umami(e) : retour à une cuisine de grand-mère

Si vous arrivez pour la première fois sur ce site, vous devez vous poser deux questions (voire trois).

  1.   Umami ça ne prend pas de « e » non ? Correct
  2. « Retour à une cuisine de grand-mère », qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Aha !
  3.  La question bonus : c’est quoi ça « umami » ? Réponse ici.

Umami(e) reflète tout simplement une volonté de réapprendre à cuisiner comme nos grands-mères. Pas de la potée et de la blanquette tous les jours, loin de là !

Mais plutôt une cuisine qui suit des principes tous simples :

  1. De saison et local : la base. En plus ça coute moins cher, et ça correspond mieux aux besoins nutritifs
  2. A l’instinct : affranchissons-nous des recettes de temps en temps pour improviser avec ce qu’on a
  3. Sain mais savoureux : D’où le « umami ». Oui c’est bien de manger des légumes et oui un burger c’est bien bon aussi (à la viande ou végétarien, chacun sa paroisse !). On ira même jusqu’à la nourriture qui guérit…
  4. Responsable : réduire le gaspillage alimentaire et manger moins de viande (voire pas du tout), deux principes clés. Et ne pas manger des fruits et légumes qui ont fait 15h de vol !

Pourquoi il est important de revenir à cette cuisine instinctive de grand-mère

La cuisine de grand-mère prend encore plus de sens à notre époque. Pendant des générations, les grands-mères (oui ok aussi les grands-pères) ont cuisiné à partir de rien. Préparer les viandes, faire pousser les légumes et aromates, préparer les repas de fête et prévoir les mois plus rudes avec des conserves. Et en accumulant au passage une expertise et une sagesse culinaire à transmettre aux générations suivantes. Ça a quand même donné la pizza >> la démonstration peut presque s’arrêter là.

Aujourd’hui le système alimentaire est en rupture avec ce bon-sens culinaire. On crée des produits de toutes pièces (bonjour surimi et tarama !) pour nourrir les consommateurs. Les rayons conserves et plats préparés grandissent à vue d’œil ; le temps passé à préparer et savourer ne fait que réduire.
A l’heure où on invente des repas en poudres pour citadins pressés, où l’impact de l’industrie agro-alimentaire sur l’environnement et au plus haut (et le gaspillage alimentaire, oulala !) et où même les laits infantiles sont toxiques, il temps de revenir à une cuisine économe simple, nourrissante et savoureuse.

Mais ça c’était avant. De plus en plus de consommateurs et de chefs retournent à une cuisine réfléchie, connectée et astucieuse.

Pas de panique la cuisine de grand-mère c’est facile !

Si vous faites vos courses au marché, faites votre propre bouillon de légumes, ou même si vous avez déjà tenté de faire du pain ou de la confiture, vous avez déjà adhéré à la philosophie de la cuisine de grand-mère. Et si vous n’avez rien fait de tout ça mais que vous le voulez : bienvenue !

Si vous avez lu l’« A propos » de moi, vous vous doutez que les articles et recettes postés ici ne seront pas de la haute cuisine, avec des techniques incroyables et du matériel de compet’. L’idée n’est pas atteindre la perfection et de TOUT faire soi-même. Piochez ce qui vous parle, ce qui vous semble accessible et intéressant.

Ici on fait du simple, on fait du ludique, des expériences, parfois des recettes, pour pouvoir dire ensuite à ses convives : « c’est moi qui l’ai fait ! » Comme à votre mamie quoi 🙂 Ce qui m’intéresse ce n’est pas tant le plat final mais le processus qui y a mené et ce qu’on a appris en le réalisant.

Vous n’avez pas de mamie ou de membre de votre famille à suivre en cuisine ? Moi non plus, mais pas d’inquiétude, ce blog sera votre mamie.



Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *